Le Capitaine
et son mousse
Depuis plusieurs années, Claudine et moi (Pierre) voulions aller sur l’île d’Yeu.
En effet, des navettes sont organisées en juillet et août au départ des Sables d’Olonne et à chaque vacances d’été l’envie nous reprenait lorsque nous nous baladions le long du quai Garnier… et chaque été, on ne concrétisait pas.
Bénéficiant d’une semaine de vacances du 18 au 26 juin et selon la météo, nous décidons de préparer un plan pour aller sur l’île d’Yeu avec d’éventuels plan B, plan C etc…
J’ai réussi le permis hauturier à la suite du permis côtier justement pour aller à l’île d’Yeu.
Après avoir loué pour la semaine un radeau de survie à un particulier, nous chargeons le bateau le samedi après-midi une fois nettoyé un peu l’extérieur : bouffe, eau, Perrier, vins blanc, rosé, bières, re-bières, gâteaux apéro… bref tout pour ma survie
.
J’avais pris contact auparavant avec notre ami Sharky qui naviguait en solitaire.
Rendez-vous est donné pour l’apéro dans son bateau (1ère fois que nous montions à bord d’Almaco IV).
Après 3 ti punch, décision est prise d’aller diner au Cargo.
Soirée super sympa que j’ai terminée chez Almaco IV avec un vieux rhum, délicieux, doux pour la gorge en raison d’une pointe de caramel qui adoucit la descente.
La météo est clémente pour ce dimanche matin 19 juin, fête des Pères que mes enfants m’ont souhaitée la veille.
Sharky prêt de bon matin pour naviguer dans le golfe nous fait un petit coucou.
Afin de calculer notre consommation exacte de carburant, nous faisons le plein au ponton que j’accoste avec une manœuvre exemplaire (direction du vent, marche arrière avec moteur tourné vers le ponton… j’applique tout ce que m’a encore expliqué Jean-Luc).
1er jour : Départ : 10h20.
Il est prévu de faire la route directe en passant au large de Houat et d'Hoëdic en parcourant les 55 Mn entre 3 et 5 heures de navigation.
La mer est belle, j’en profite pour pousser le moteur à fond et j’atteins 5800 tours (le Verado 200cv est donné pour 5800/6400) pour une vitesse de 34 N. Je reprends ma vitesse de croisière située à 30.4N pour une consommation instantanée de 0.5115 MN/l
Je navigue avec prudence tout en discutant de dauphins qu’on peut voir autour de Groix et de Houat.
A proximité d’Hoëdic, mon attention est attirée au loin par un truc bizarre, de couleur foncée, qui recouvre une grande partie de l’eau. Ça ressemble à des oiseaux de mer qui semblent en pleine partie de pêche.
Et ils ne sont pas seuls, nous commençons à apercevoir des ailerons, quelques-uns, puis des dizaines… Waouh, des dauphins, oui, en vrai.
Je mets le moteur au point mort pour ne pas les effrayer, mais ils partent…
et hop je les poursuis…
les atteints et je remets le moteur au point mort.
Et nous voilà au milieu d’une cinquantaine de dauphins qui s’amusent à sauter en l’air, parfois en duo s’il vous plait ! à raser le bateau au plus près, à passer sous le bateau.
Ça donne envie de se baigner, mais nous avons la route à faire et eux la leur.
Une petite vidéo
VIDEO Avec regret, nous reprenons notre navigation avec ce rêve dans notre tête.
Nous croisons un cargo gazier semble-t-il.
Perdu dans l’océan, nous distinguons petit à petit notre arrivée.
Nous vérifions à nouveau dans « l’almanach du marin breton » les conditions d’approche car une partie du port est interdite aux plaisanciers (commerce – pèche – compagnies maritimes).
Un appel sur le canal 9 nous permet d’aller nous amarrer sur un catway visiteur que nous conserverons jusqu’à notre départ.
Arrivée 13h30. (on verra les consommations d’essence et vitesse à la fin).
Après un déjeuner à bord, nous décidons de nous dégourdir les jambes par une visite du port, des ruelles (nous passons devant la maison où le maréchal Pétain est décédé).
… à suivre